Après le COVID 19 que devient l’immobilier au Congo Brazza?
La coronas virus a secoué le marché immobilier dans la ville de Brazzaville. Si les prix de vente des immeubles bâtis et non bâtis sont mitigés, ceux de maisons à louer ont bien haussé dans les endroits huppés du pays.
Covid sans expatriés
Le COVID 19 a marqué la vie de tous, tant au niveau local qu’international. On a vu à la baisse le taux de déplacements dans les gares et aéroports. A Brazzaville, on sait aussi que le marché locatif vit plus sous la demande des étrangers, qu’ils soient de passage ou permanents au pays. Que ce soit pour le travail ou pour les congés voire vacances, ils louent moins après COVID.
Des villas huppées moins chères
Dans les quartiers chics, la demande en biens locatifs est devenue bien faible pendant Covid et quelques mois après. L’offre est grandissante dans les appartements de qualité. Les étrangers n’hésitent pas à avoir un choix. Les promoteurs baissent les prix de location des biens immobiliers haut de gamme. Dans le quartier du Plateau des 15 ans, par exemple, en 2021, une jolie villa se loue à 1 million max 1,5 million alors qu’en 2016, elle se louait à 3 millions.
Des locations de courtes durées
Même pour les appartements meublés, pour les chambres et suites d’hôtel, tout de suite après la baisse des menaces de la pandémie, les coûts des séjours ont faibli. Une réalité qui déstabilise les employés du secteur immobilier autant que les propriétaires qui subissaient déjà bien avant 2019, la crise économique du pays.
La vente des maisons mitigées
Ici c’est différent. Tout dépend de la localité. Les maisons se vendent cher dans les localités à forte densité comme Poto-Poto, Moungali et Ouenze. C’est différent ailleurs, dans les zones reculées. On achète peu. Le business désespère.
Au cœur de Brazzaville, c’est dur de voir qu’on vend des maisons. Il faudrait attendre des décès et même là, la guerre de succession complique les achats qui se terminent parfois par des remboursement ou escroqueries. Heureusement qu’on peut acheter des terres libres, des maisons non bâties dans les endroits tels que :
- Ngamakosso,
- Kombé;
- Nganga
- Lingolo;
- Kintelélé
Qu’à cela ne tienne, à l’avenir on s’attend à des perspectives meilleures notamment:
- Qu’on applique les normes sur les prix d’achats
- Que les autorités s’assurent de faire suivre la loi tant chez les acheteurs, locataires des biens immobiliers que chez les bailleurs, propriétaires et démarcheurs,
- Que la santé mondiale se stabilise et que les couts des maisons locative le soit aussi.
Bref on espère un retour à la normale après le COVID 19. Et que le marché de l’immobilier à Brazzaville se relève ou mieux s’améliore grâce au concours des pouvoirs publics.