La taxe foncière au Congo-Brazzaville : un casse-tête inutile?

18 décembre 2020
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Au Congo Brazzaville, une nouvelle a fait mouche: la décision du Parlement d’introduire une taxe foncière obligatoire. Celle-ci a été reçue comme un coup de massue par les populations qui peinent déjà à accéder au logement locatif ou pire encore à en devenir propriétaire à vie.

La loi de Finances 2019

“Frais de travaux cadastraux et Droits fonciers” passent comme une pilule amère pour plusieurs qui trouvent là une sorte d’arnaque et de flou sur la gestion des finances publiques au Congo Brazza. On pense qu’une étude approfondie aurait dû être faite afin de passer à l’application et même à la simple diffusion d’une telle loi.

On a donc questionné l’opportunité pour plusieurs populations de payer une telle taxe. Il s’agit entre autres des habitants ou natifs du quartier KM4 sis à Pointe-Noire, mais aussi des populations du Loudima, Zanaga, Vindza, Londela-Kaye, de celles de Ntsiaki  Nsoukou-Bouadi, ou encore des gens de  Boundji, Mouyondzi…

Des populations non considérées

En effet, il apparaît que pour l’imposition de cette taxe foncière, exigée par le Code Général des Impôts, qui divise, les populations, du moins selon des voix opposantes,auraient dû être questionnées sur le sujet. Puis leurs avis devaient être entendus. Et d’amples éclaircis apportés.

Dans ce cas, il semble qu’en matière d’immobilier et de logements sociaux, logements pour habitation voici les attentes de beaucoup envers l’Etat:

-essayer d’équilibrer la société, en apportant des solutions aux déficits des logements constatés chez les Congolais modestes et même pauvres surtout quand on est conscient du fait que la population est de plus en plus grandissante;

– appliquer avec énergie la loi du 3 juin 2011, qui crée une agence foncière chargée de l’aménagement et de la cession des espaces de terre à moindre coût. Et il faudrait doter du Ministère des Affaires Foncières de plus de pouvoir pour gérer équitablement le patrimoine foncier congolais;

-Créer des lots de terrain, qu’ils soient de 200m², 500m² ou de 1000m²,  les viabiliser au besoin(terrassements par exemple). Ensuite, les vendre aux populations sans tracasseries  fiscales afin que le maximum ait une accession de propriété rapide.

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