Tendances immobilières en 2020 au Congo Brazza

18 décembre 2020
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Comme la plupart des pays de l’Afrique Centrale, le Congo Brazzaville rencontre d’énormes difficultés de logements. Pour se loger décemment il faudra faire selon son budget locatif mensuel. Mais le pays présente de belles opportunités d’affaires pour les investisseurs israéliens ou chinois. 

Savoir faire un investissement locatif 

Les Israéliens et les Chinois connaissent la demande en logement dans ce pays. La pierre paie. C’est la raison pour laquelle une entreprise immobilière israélienne a apporté des financements afin que l’Etat se dote de 1000 logements à Kintel pour un budget d’investissement de 50 milliards de FCFA. Une société chinoise quant à elle a permis de bâtir 400 logements sociaux dans l’épicentre du bombardement de Mpiel. 

Étant donné que l’immobilier a eu la force de remonter l’économie chancelante du pays, savoir comment investir ici est très important. L’activité immobilière reste tout de même rentable en dépit de la baisse des loyers qui est véritablement marquée dans des bidonvilles. S’allier au Gouvernement si vous êtes un étranger est la meilleure chose à faire mais les natifs eux-mêmes trouvent leur compte dans l’industrie immobilière au Congo. 

Baisse des prix de loyers dans les bidonvilles 

Dans les quartiers populaires, on parle d’une baisse du prix du loyer mensuel qui peut atteindre 50%. Il est donc difficile de voir ces plaques de maisons à louer qui recouvraient les ruelles et routes des quartiers. Désormais, une maison qu’on payait à 1.000.000 FCFA se loue à 500.000F à cause de la crise financière. 

De même un petit studio qui se louait au sous-quartier à 100.000 FCFA peut désormais se prendre à 60.000 FCFA voire moins. Mais, vous noterez que plus vous payez moins cher, plus vous habitez dans une maison à louer non moderne et bien souvent très éloignée de la ville. Et il va sans dire que la qualité et la sécurité sont les moins évidents. 

 Brazzaville: une hausse des prix de loyers 

 Malgré toute la crise financière qui sévit, même en 2020, les coûts des maisons ne s’inclinent pas. Du moins pas de façon exagérée.

 Par exemple, dans la ville balnéaire, à Pointe Noire, les expatriés paient le lourd tribut. On parle des loyers à Brazzaville en termes de millions. Surtout quand il s’agit des maisons haut standing, des villas de luxe ou des bureaux très bien placés.

 Par exemple, dans les zones environnantes de Warf et même dans son centrelieu, on a assisté récemment à la raréfaction des locataires. Natifs comme étrangers. Pour cause, loyers excessifs. Même les pétroliers étrangers qui ont souvent la capacité de payer des villas à 5 millions  voire 7 millions de FCFA, s’éclipsent déjà.

 Une tendance compliquée

Malgré les constructions des maisons à Bekongo et la mise sur pied des logements à Claron Camp, la situation de l’habitat pour le Congolais lamda reste préoccupante. L’État s’emploie pourtant à améliorer les choses mais le chemin de la stabilisation des maisons à louer, des logements pour bureaux, a du chemin. D’autant plus quand on sait qu’on Citoyen moyen est salarié à 150.000 F Suisses.

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