Congo Brazzabille et la crise du logement

27 janvier 2022
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Brazzaville est une capitale dite verte qui namoins souffre toujours d’une crise de logement au grand dam des citoyens. Non seulement les maisons sont non disponibles mais elle ne sont même pas accessibles aux personnes vulnérables et moyennes.

Indisponibilités des biens immobiliers

Tout être humain normalement constitué aspire au bon logement. Il y va de sa santé morale, de la stabilité de son bien-être. Mais rechercher un toit décent est devenue une affaire de haut priviligié au Congo Brazzaville. Car toutes les maisons n’offrent plus ce reconfort et cette sécurité d’antan. On see loge désormais malgré soit. Selon les moyens financiers qui ne sont non plus très élévés vu les salaire réduits au fil des ans.

Dès lors, on assiste aux logements qu’on qualifierait de réduits. C’est cela, des réduits, logements de fortune à peine si un appartement peut loger une famille tant est que les pièces sont parfois de dimensions réduites, la qualité laissant à désirer. C’est pire dans les bidonvilles, les quartiers populaires en proie aà une grande promiscuité.

Difficiles critères d’accessibilité au logement

A la rareté des maisons de qualité s’ajoute la difficile équation des critères d’accès au logement. Les expatriés ont investi massivement depuis 2010, mais rien n’y fait car la population décuple au fils des ans. Ces étrangers ont fait construire des immeubles, appartements, des maisons avec eaux et électrification. Les populations nanties sont soulagées de sortir de la promiscuité.

Mais l’accès est un coupe bonheur ici car :

  1. Les coûts des biens immobiliers à Brazzaville restent à la disposition des privilégiés : il faut compter 100 000 F/mois pour habiter une maison de deux pièces, salons, cuisine et douche. Avec un smic de 50 000 F, ça se complique pour les Zaïrois.
  2. La caution. Elle est souvent exigée et correspond parfois à trois mois de loyer. Pour gérer les factures impayés, les meubles ou mobiliers endommagées dans la maison de location au Congo.
  3. Le premier versement des mensualités immobilières : les propriétaires et leurs gérants exigent parfois 12 mois de loyers, à payer cash.
  4. Les démarcheurs, sorte de d’intermédiaires immobiliers entres futurs locataires et leur bailleurs, réclament un mois de loyer pour vous montrer où se trouvent les maisons à louer.

Pour dire vrai, se loger même dans une chambre avec sanitaire n’est pas facile.  Les jeunes chôment. Ils tentent de se créer des entreprises tant bien que mal, mais les biens immobiliers sont difficiles à trouver, à louer et à libérer. Surtout que les locataires sont difficilement accompagnés pour jouir de leurs droits dans ces maisons déjà onéreuses et petites.

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